Bonjour!

​

Je suis Sandra, une passionnée de chevaux depuis mon jeûne âge! J'ai 27 ans et cela fait maintenant 19 ans que je suis dans le milieu équestre. Dans le contexte d'aujourd'hui, l'équitation est avant toute chose un loisir. Je crois qu'il est possible d'avoir du plaisir avec n'importe quel cheval. Qu'il s'agisse d'un cheval vieillissant, d'un champion ou ou d'un poney, nous avons toujours la possibilité d'adapter notre travail pour évoluer avec notre compagnon. De cette philosophie, je puise mon amour et ma passion pour le travail au sol. Si votre objectif est de développer vos qualités de horseman \ horsewoman, tous les chevaux peuvent être un bon partenaire! Je suis une professionnelle du milieu équestre qui n'est pas axée sur la performance, mais sur le plaisir et une évolution qui est propre à chaque duo humain \ cheval.

​

J'ai commencé à prendre des cours d'équitation à 8 ans mais mon évolution en tant qu'entraîneur de chevaux a réellement commencé à 11 ans avec l'acquisition de ma jument Heidi. Cette jument Canadienne de 8 ans était verte et j'ai due apprendre rapidement comment fonctionner avec elle. Elle m'a apprise à être une bonne leader, pour à la fois la guider avec justesse et volonté, mais aussi pour être à l'écoute de ses besoins et la faire progresser avec tacte. Ce fut un apprentissage par essaie \ erreur. Notre coach de l'époque n'approuvait pas le choix du cheval, avec raison, et nous avons changé d'écurie pour garder notre cheval.

​

Nous nous sommes alors réfugié chez les Kieffers à Saint-Lazare qui ont accepté de nous prendre et de faire évoluer le duo incohérent que nous formions, (jeune cheval \ jeune cavalier), avec délicatesse. J'ai pris des cours d'équitation hunter \ jumper de façon régulière pendant 4 ans auprès de Christian et Laurence. C'est auprès d'eux que j'ai appris à être solide et équilibrée à cheval et que j'ai fait quelques compétitions sur le circuit régional. J'ai également participé à leur camps de jour année après année, au début en temps que participante et plus tard en temps qu'aide aux monitrices. C'est au centre équestre Le Club que j'ai développé un amour pour les camps de jour équestre.

​

À 13 ans j'ai lu le livre '' dressage des chevaux à la manière de Jhon Lyon''. et c'est à ce moment que j'ai commencé à développer les réflexes d'une dresseuse auprès des animaux. Le timming est alors devenu une seconde nature et les possibilités se sont ouvertes devant moi, j'ai appris à ma jument à faire la jambette, à connaître sa gauche et sa droite, à faire de beaux arrêts en piste et à être monté en cordelette, que de plaisir avec ces nouveaux outils!

​

À 15 ans j'ai commencé à prendre des cours de liberté avec Charles-Étienne Ménard. C'est auprès de lui que j'ai appris la majorité des techniques que j'enseigne aujourd'hui. Il a définitivement changé le cours de mon parcours équestre. Sauf que, à la différence de ce proffesseur qui a beaucoup influencé ma façon de faire, je ne fais pas de joint up et j'utilise les récompenses alimentaires. C'est comme dans tout, on adapte les choses en fonction de ce qui nous ressemble!

​

À 16 ans Heidi a commencé à faire de la fourbure, j'ai alors pris un premier cours en parage naturel.

​

À 17 ans j'ai produit un spectacle équestre, le Spectacle Oasys, dans lequel j'ai entre autres fait apparaître ma jument sur scène! Cet événement m'a valu assez de visibilité pour être recruté en urgence par le Site de La Nouvelle-France, au Saguenay, quand leur artiste équestre s'est blessé en cours de saison. Ce fût une magnifique expérience avec ma jument! Nous avons fait une cinquantaine de représentations, quel plaisir! J'ai appris des tours à Heidi en urgence, dont le ''bisou'' qu'elle a appris à faire systématiquement sur la réplique du comédien : '' Françoise-Étienne Laissez-moi vous faire la bise!''

​

À 20 ans j'ai été engagée par Calèches Québec et j'ai conduit des calèches en haute ville pendant 4 ans. J'ai développé une relation particulière avec Rose, une jument percheron X canadienne acheté à l'encan. Elle avait beaucoup de traumatismes associés à l'équipement. Quand elle est arrivé à l'écurie des calèches, la têtière de sa bride était encastrée dans sa peau, elle avait probablement porté son mors pendant plusieurs semaines. Lui mettre le collier d'attelage était laborieux, j'ai passé beaucoup de temps avec cette jument et nous sommes devenues une belle équipe. Éventuellement, le 20 mai 2017, on m'a passé une jument qui n'avait pas sorti de l'hiver et que même l'entraîneur refusait d'atteler en ville. À notre première sortie j'ai fait des tonneaux sur la terrasse Dufferin avec ma calèche. J'y ai appris une bonne leçon : être un bon entraîneur ce n'est pas de travailler des chevaux difficiles, c'est utiliser la gradualité et l'intelligence de sorte à toujours travailler des chevaux faciles! Rien de vaut de se mettre en danger, il est toujours mieux de refuser d'entraîner un cheval que de prendre des risques.

​

À 22 ans j'ai réalisé un grand rêve, j'ai débourré un jeune cheval (Hazal) et j'ai traversé le Québec sur son dos! J'ai fait ce voyage avec Zack, qui montait un ancien cheval de calèche (Abby). Pendant 5 mois, nous avons entraîné nos chevaux pour ce périple. Ils devaient être courageux, écoutants, en forme physiquement et alaises dans tout type d'installation.  Nous sommes partis de Grande-Rivière (près de Percé) et nous nous sommes rendu à Deschambault (près de Québec), en 60 jours. Nous avons traversé des ponts, des rivières, passé en dessous de cordes à linge, rencontré des cyclistes, des motorisés, des coyotes, des cerfs et des trains! Jamais je n'ais été plus fière de l'entraînement d'un cheval. Nos chevaux ont été simplement parfaits. Tant ce voyage était magnifique qu'il était difficile. Voyageant avec mon cheval 15 heures par jour, j'ai vécu un grand moment de remise en question sur la moralité de l'équitation, qui m'a poussé à m'inscrire en ostéopathie. Je suis en train de compléter ce cours afin d'avoir une source de revenus indépendante des animaux.

​

À 23 ans quand j'ai emménagé à Montréal pour mon cours en ostéopathie, je suis retournée au centre équestre Le Club pour y travailler comme palfrenière et comme responsable des camps de jour. Quel plaisir de retourner aux sources avec des gens qui ont  marqué mon adolescence avec tant de gentillesse. J'ai été palefrenière dans 8 écuries différentes et j'ai été en pension dans 14 écuries en 15 ans. À chaque écurie, j'ai appris des choses, j'ai pris des notes dans ma tête, je prenais un peu de chaque endroit et je créais dans mon imaginaire le meilleur système pour la régie d'écurie de mon futur centre équestre.

​

À 25 ans, le propriétaire de l'endroit ou nous vivions mets la maison à vendre, nous devons donc déménager en pleine crise du logement. Entre les préjugés des propriétaires envers les jeunes, les prix exorbitants et la tristesse des appartements sur Montréal, nous prenons la folle décision de nous acheter une fermette et de devancer tous nos projets de vie! Nous magasinons une fermette près de mon école en ostéopathie, mais dans la foulée nous atterissons à Saint-Séverin, une paroisse que nous n'avions jamais visité. On nous laisse 48 heures pour faire une offre. En amour avec la maison, devant le potentiel et le charme du terrain nous faisons une offre sur cette fermette en Mauricie. Ce fût la meilleure décision de notre vie. Deux années de construction ont commencés.

​

J'ai maintenant 27 ans et nous sommes prêt à ouvrir l'école de Liberté. Je prends des cours auprès de Frédérique Foiret à la recherche d'une équitation  légère, d'un dressage de type physiothérapie. Je suis toujours motivé par Heidi, qui est aujourd'hui vieillissante et qui a besoin de prendre soin de son corps. Je prends également des cours avec Marie-Christine Lemay sur le simulateur équestre afin de bien comprendre ma biomécanique à cheval.

 

Les chevaux ont toujours fait parti de ma vie, et ma philosophie avec eux c'est : si je n'ai pas de plaisir à entraîner mon cheval, je suis dans le champ de patates! C'est pourquoi j'utilise seulement les techniques qui sont positives pour moi et pour le cheval. Quand j'entraîne un cheval, je ris, je prends les choses à la légère et on évolue dans la sécurité et la bonne humeur.